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Les aventures de Perrine et Antoine à l'autre bout du monde

24 août 2010

Road trip

Alors voila, nous voila à Darwin, sans savoir ce que nous allons faire les deux prochaines semaines! A force de faire les auberges de jeunesse pour y trouver un lit ( je vous rappelle que c'est plein à Darwin en ce moment), on trouve de nombreuses annonces de lift( covoiturage) pour Broome. Sauf que nous, on ne veut pas aller à Broome, on préfèrerait aller à Cairns. Qu'à cela ne tienne, on pose une super annonce! Le lendemain un groupe de 6 nous contacte, étant intéressé par notre annonce! On discute un peu avec eux, puis décidons de les accompagner dans leur trip jusqu'à Cairns. Celui ci doit durer une semaine.

Notre premier jour et demi se passe au Kakadu. C'est vraiment sympa comme endroit, et à chaque fois qu'on se ballade on voit un panneau : "attention crocodiles!". Cela dit, on en verra pas un seul en vrai (ce qui au final n'est pas très grave, puisque je ne sais pas comment j'aurai réagit si il y en avait eu un devant ma tente un matin (oui oui, les campings sont juste à coté des rivières où vivent les crocos! Avec une mention spéciale pour les toilettes des camping qui sont loin des tentes, et près de la rivière : on fait pas les malins pour y aller la nuit!).

Ensuite, on roule, on roule, jusqu'à Katherine, où on s'arrête une heure dans un camping, on y voit plein de wallabies sauvages( j'en nourri même direct à la main!). Puis on repart...On roule on roule, on voit plein de kangourou sur les bords de la route, voir même sur la route! Puis on s'arrete sur le bord de la route, on plante les tentes, et dodo!

En fait, la semaine se passe comme ca, on roule beaucoup, (y'à 3000 bornes à faire!), et on s'arrête de temps en temps pour voir un truc!

Bref, au bout d'une semaine, on est content d'arriver à cairns, entier!

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24 août 2010

From Alice to Darwin

Après une journée à Darwin ponctué de sieste, partie d'ultimate avec les collègues de tour, achat de didgeridoo, nous voilà donc partis pour 3 jours et 3 000 km direction Darwin, une fois encore en tour organisé.
Cette fois ci c'est pas le même délire: nous sommes dans un groupe principalement germanophone - 5 allemands et 6 hollandais sur un groupe de 16- qui n'ont pas la politesse de parler anglais. Pour moi ce n'est pas gênant, vu que je maitrise parfaitement la langue allemande, mais Perrine ne comprend pas un mot. Au niveau des choses à voir sur le chemin, il n'y a rien de transcendant le premier jour: on s'arrête au magasin de légume, regarde de loin la station du télégraphe.(bon Antoine faisant dodo, je continue!). Alors rien de transcendant, ça dépend pour qui : on s'arrête tout de même aux devil's marbel, mon stop préféré des trois jours. Alors de quoi s'agit il? De gros cailloux rouges en formes de billes posés un peu partout et de façon étrange sur 10km^2!

la journée du mercredi est toujours aussi chargée niveau distance, mais cette fois, on s'arrête l'après midi à plusieurs sources d'eau chaude!

La première est vraiment bien (chaude et bien aménagée). le premier bassin ressemble à une petite piscine, et Antoine découvre les joies de son (éphémère) appareil photo water proof!

Mais on préfère aller dans la rivière (baignade autorisée on vous rassure), où il est clairement marqué "attention, ici il y a des crocodiles! merci de ne pas les embêter, sinon ils peuvent devenir méchants". On ne fait pas les malins une fois qu'on est dans la rivière, et la moindre branche nous touchant produit un petit cri!

On attendait le dernier jour avec impatience : le canoë aux Katherine Gorges! On se lève donc le matin, tout content...jusqu'à ce qu'on arrive aux fameuses Katherine Gorges! On vous laisse comprendre par vous même le sort qui nous attendait.

On a donc opté pour la rando à pieds, avec tout de même un joli point de vue!

Le soir, on arrive à Darwin, tout content, car enfin on va pouvoir se poser dans la ferme où l'on doit faire notre woofing. On appelle donc le monsieur et là, les aventures reprennent " Je suis désolé, mais je viens d'avoir un accident de cheval, je ne peux donc pas vous prendre en woofing. Désolé!". Les auberges de jeunesse sont pleines, on a rien réservé, et on a deux semaines où l'on ne sait pas quoi faire....Happy Darwin!

26 juillet 2010

Red Center

Vendredi matin, 5h20, le réveil sonne! Nous avons 40 minutes pour faire nos sacs (ça aurait été trop simple de les faire la veille), prendre le petit dej' gratuit du backpack, libérer la chambre, et mettre nos affaires qui resterons à l'hôtel dans une grosse benne! Vient l'heure que nous attendons : le départ du tour de trois jours pour le Red Center : Uluru, Kata Tjuta et Kings Canyon sont au programme! Nous sommes donc devant l'hôtel à 6h, et attendons que notre guide nous appelle...Un premier guide (un surfeur qui a du se perdre dans cette contrée lointaine!)  commence à constituer un groupe dont on ne ferra pas partie ( y'avait que des asiatiques dans ce groupe!). Les quelques personnes qui restent devant l'hôtel avec nous commencent aussi à se poser des questions : on nous a oublié ou pas? Et bien non, notre guide, Raël, appelle finalement une personne du groupe pour le prévenir qu'il est en retard! Notre bus arrive finalement (il est tout beau hein!)

Le groupe est donc constitué de 22 personnes : des asiatiques, des irlandais, des anglais, des italiens, des hollandais, un allemand, un suisse et des francais. La nature faisant bien les choses, quand on monte dans le bus il reste 5 places dans le fond pour 5 francophones... On rencontre donc Jérémy, parisien/toulousain de 19 ans en vacances et Vincent, suisse de 25 ans, qui vient de finir son semestre à Sydney. On se rendra compte plus tard, qu'il y a aussi Sophie, 31 ans, qui vit en nouvelle Calédonie! Bref, on commence à rouler vers 7h, après avoir réglé les derniers détails administratifs!

Notre premier stop se fait à la Camel's Farm, où l'on peut si l'on veut faire un tour de dromadaire...Puis re bus...deux heures plus tard, on s'arrête à la dernière station service avant le camping où l'on doit dormir le soir même! Puis re bus... On arrive finalement au camping vers 2h et là, on découvre vraiment à quoi correspond un tour pour backpackers : le guide nous sort une caisse avec  de la nourriture dedans et nous dit : "on repart dans 45minutes, donc pour le lunch c'est sandwich!". Chacun se met donc à la tache : couper le concombre, rapper la carotte, ou encore se rendre compte qu'il n'y a que deux tranches de pain de mie par personne.....Puis vaisselle, et nous repartons vers les monts Olga, ou nous devons faire une rando...re 1h de bus!

On arrive enfin à Kata Tjuta et on ne regrette pas, c'est vraiment magnifique (mon stop préféré des trois jours!). Nous partons donc pour une petite randonnée d'une heure et demi. Et voila à quoi ça ressemble!

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Notre déception sera de ne pas avoir le droit de faire la "grosse" rando de 2h par manque de temps : le coucher de soleil sur Uluru ne va pas nous attendre... Et après avoir vu ce coucher de soleil ça aurait vraiment été dommage de louper ça!

On rentre donc au camp vers 19h et il faut à nouveau préparer à manger pour le soir. Mais ce qui est bien quand il y a plein de demoiselles asiatiques, c'est qu'elles se ruent sur la cuisine pour préparer le repas, et donc on a rien à faire : j'en profite donc pour aller prendre ma douche et là surprise : alors que notre camp correspond à une table de pic-nic, un barbeuc, et des bancs autour du futur feu, le bloc sanitaire est immense (30 toilettes et 25 douches juste chez les femmes!). Lors de la soirée notre guide nous fait une démonstration de didjeridoo assez amazing, puis nous prête la bête pour que nous essayons nous même : les essais sont plutôt catastrophiques mais au moins on rigole bien! Puis viens l'heure du coucher : comme vous l'avez peut-être remarqué, il n'y a pas de tente dans notre campement : tout le monde dors en swag en soir! Alors qu'est ce qu'un swag? Un swag, c'est un espèce de gros sac de couchage en toile imperméable, contenant un matelas et ayant une espèce de capuche que vous pouvez fermer s'il se met à pleuvoir dans la nuit! Je vais donc chercher mon duvet, mon beau duvet orange, dans le bus pour aller me coucher quand Raël regarde mon duvet (les températures critiques!) et me tend un autre duvet en me disant "tiens prends ça sinon tu vas mourir cette nuit!". Je tiens à préciser que mon duvet est censé me permettre de dormir à 5°!  Comme vous pouvez le voir, quand on est dans le swag, y'a plus grand chose qui dépasse, et vu la température ce n'est pas plus mal!

Samedi matin : il fait encore vraiment nuit quand j'entends quelqu'un lancer un "wake up guys!"...C'est Raël qui nous réveille : il est 5h du mat...Le programme du matin: aller voir le lever de soleil sur Uluru! Ce n'est pas évident de se lever vu la température, mais l'appel du petit dej est plus forte que tout : malencontreusement, la boulangerie a oublié de nous donner du pain, il n'y en aura donc pas ce matin...Ce n'est pas grave, se dit-on : il y a des céréales...oui mais il n'y a que deux litres de lait pour 24...Le désespoir m'a envahi depuis quelques minutes quand je vois un gros bidon de lait! Toute contente, j'en verse donc dans mes choco-pops. Je commence donc à manger heureuse! Ce sentiment n'a duré que quelques minutes : en fait, le gros bidon c'était du cordial, genre de sirop concentré à l'oral local...ben choco-pops/sirop c'est pas bon!

Le lever de soleil sur Uluru n'a rien d'extraordinaire...

Après, notre guide nous dépose au pieds d'Uluru. Pour cause de vent, le chemin menant au sommet est fermé, nous n'avons donc pas le choix : on fait le tour, une petite rando de 3h sans se presser... Je vous laisse admirer!

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Bien entendu, les plus beaux endroits sont sacrés, et il est donc interdit de les prendre en photos sous peine d'amende pouvant atteindre les 6000$...

Nous retournons ensuite au campement pour le lunch puis nous roulons jusqu'au couché du soleil vers Kings Canyon. Vive le bus! Nous arrivons à notre deuxième campement vers 18h30, le temps de préparer les pattes, de les manger, d'allumer le feu, que notre guide nous fait faire des jeux stupides autour du feu! Le deuxième jeu, "Emu Game" est un jeu assez simple : on prend le carton de la boite de choco pops, et on le met devant une personne. Cette personne doit attraper le carton avec sa bouche mais n'a le droit d'avoir au sol que ses pieds ou que ses mains. Des qu'elle a réussi, elle arrache le morceau de carton avec lequel elle l'a attrapé! Et ceci à tour de rôle. Le carton a donc une hauteur qui diminue à une vitesse impressionnante, et l'on se découvre une souplesse cachée!

Nous arrêtons nos jeux vers 10h puisque le campement d'à coté est rempli par des non backpackers ("old" d'après notre guide!). On installe donc les swags autour du feu, parce que les prévisions indique une nuit bien plus froide que la précédentes (et n'ayant pas de deuxième duvet cette nuit, je vous le dit : il caille!).

Dimanche matin, même "wake up guys!". Il est 6h...A 7h le bus démarre et se dirige vers Kings Canyon : c'est parti pour une rando de 4h dans le canyon! C'est vraiment joli, mais on a quelques déceptions : ce n'est pas tout plat autour du canyon, et la partie vraiment jolie qui est blanche est comme ça simplement parce qu'un morceau du canyon s'est cassé la figure il y a 60 ans! Mais bon, c'est pas mal quand même!

On passe notre dernière après-midi dans le bus pour rentrer à Alice, on apprend de nombreuses choses sur les environs dont ceci : les États Unis ont acheté de la Terre juste à coté d'Alice (enfin à coté ici c'est quelques centaines de kilomètres!) et y a construit un truc en sous sol, avec un grand dôme au dessus..personne ne sait ce qu'il s'y passe, mais la rumeur veut que Mickel Jackson y vive et s'y cache!

On retiendra donc de ce trip que ici la terre est rouge, qu'il fait froid, qu'on a faim, et qu'on est un peu fatigué! Mais c'est pas grave, on a re signé pour trois nouveaux jours, cette fois en direction de Darwin!

26 juillet 2010

Bye Bye petit bridge!

Le pauvre petit Antoine est triste de vous annoncer la mort de son bridge. Son appareil photo ayant fait une chute de sept étages il y a plusieurs semaines, a soudainement cessé de fonctionner, l'obligeant à acheter un compact bidon (qui va quand même sous l'eau!), et à ne plus prendre beaucoup de photos!

Antoine devrait faire un communiqué d'ici quelques jours (i.e. une à deux semaines : n'oublions pas que l'on est dans le trou du cul du monde et donc qu'ici internet est un luxe!) pour vous donner de plus amples informations...

22 juillet 2010

Tassie, le pays de mes rêves.

Le rêve est fini, j'ai retrouvé Perrine -c'est elle qui vient de le dire!- et c'est un nouveau un peu plus rouge qui commence. Je n'ai malheureusement pas le temps de développer mes aventures, ni assez de place dans la marge, mais j'en possède un récit exemplaire que je pourrais vous exposer de vive voie ou ici même un peu plus tard. Si je survis à mon prochain duel face à un kangourou. Je suis arrivé à Hobart le samedi 10 juillet au matin, allant à la YHA et y rencontrant Zoé, de HongKong -qui n'a "que" 1281 amis facebook- nous sommes allé au célèbre marché de Salamanca où j'ai retrouvé Lilian, français fort sympathique, qui nous à convié à une promenade sympathique sur des passerelles au sommet des arbres dans la vallée de Huon avec des collègues à lui: bonne ambiance de forêt 'vierge'. Le lendemain, rendez vous matinal pour aller grimper le Mt Wellington, avec vue magique sur Hobart et les nombreuses îles de la côte. Lilian me prête alors une tente, je loue un vélo et me voilà parti pour Bruny Island, sur trois jours: ciel étoilé magnifique, paysages sublimes, wallabies de toutes les couleurs -y compris blancs- diable, et opossums nocturnes qui vienne me réveiller en me grattant/marchant dessus la nuit. Par contre, plus de 200km en vélo avec du relief et du matos pour survivre 3jours c'est un peu dur. Du coup, de retour à Hobart pour fêter le 14 juillet entre francophiles autour d'une table copieusement fournie en mets plutôt délicieux -même la soupe de chocolat-, j'ai décidé de louer une voiture qui est devenue mon logement. J'ai alors fait un long voyage passant par la péninsule de tasman -avec les nombreux caps, les diables, les wallabies, les plages et les pinguins-, et remontant ensuite la côte est en passant par les "villes" (400 habitants), le Freycinet NP, jusqu'à la magnifique bay of fire, et le Mt William NP. Le tout avec un rythme de vie exemplaire: levé avant le soleil (6h), balade en 1h au lieu de 2-3 pour être sur un sommet au levé du soleil, balade de l'aprem, puis couché de soleil sur un plage où je m'installe pour la nuit, en admirant le ciel étoilé. Ponctué le tout de nombreuses rencontres avec la faune: en arrivant au Mt William sur la "route" -comprenez chemin de terre- au couchant, j'ai compté les points: 1pts le wallaby, 5pts le wombat, 5pts le kangourou ... ben j'ai arrêté de compter à 173pts, parce qu'il me restait encore une bonne dizaine de kilomètres! Le jeu était alors de ne pas les effrayer (ni les écraser) pour voir s'il n'y avait pas n petit dans une poche .. et j'en ai vu un! Bref, d'excellents souvenirs, un pays qui était encore au delà de mes attentes pourtant très élevées. Dommage que mon appareil photo m'ait lâché à la fin de la péninsule de tasman, cela fait des souvenir plus difficiles à partager. Bon, j'en ai déjà écrit plus que ce que je ne pensais, j'ai plus de batterie!
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10 juillet 2010

Bye bye Kirribilli!

À l'heure où cet article est publié, je suis dans l'avion pour Hobart -enfin j'espère! À l'heure où je vous écris, mes sacs sont prêts, et mon rapport de stage terminé. Restera encore à faire le beamer pour la soutenance de rentrée, mais je peux partir l'esprit tranquille. Ce matin on a eu droit à un bel arc-en-ciel devant la city, une sorte d'adieu de cette ville qui à coup sur va nous manquer. Quelques gouttes de pluie donc pour m'habituer à la Tasmanie, et du coup pas de perroquets pour me retenir. C'est sûrement mieux ainsi. Fini donc le temps de la vie citadine, arrive l'expérience ultime de Backpacker. Moins de 15 kg sur le dos, quelques papiers pour pouvoir prendre les avions comme prévu, et pleins d'idées dans la tête, mais l'envie de se laisser guider par le hasard, les rencontres et la météo. Voir que dans un sac pas si gros que ça, on peut faire tenir de quoi affronter aussi bien l'hiver de Tasmanie que la lourde chaleur de Darwin, en passant par le désert, donne à réfléchir sur les besoins matérialistes de notre société. Je dois admettre que ma carte bancaire aide quand même pas mal.
En fait, il y a cette part de nostalgie de quitter Sydney, mais il y a aussi et surtout ce mélange d'envie et de peur face à l'inconnu qui m'attend. Peur, parce que l'imprévu a une très grande place. Envie, envie d'espace, de nature, de côtoyer des animaux étonnants. Et non je ne parle pas de notre (ancienne) coloc' Michelle.

Elle aussi on va s'en souvenir. Un modèle de paranoïaque, mythomane sur les bords, et blonde dans tout les sens du terme. Je suis quand même grâce à elle connu de la police du NSW, vu que j'ai du témoigner que la mère de son ex qui l'avait battu l'avais insultée longuement alors que j'étais tranquillement posé dans le salon. Ce serait drôle qu'ils me convoquent -en me payant le billet d'avion!- pour le procès, surtout si ça tombe sur la période de nouvel an, et son fameux feu d'artifice sur le célèbre Harbour Bridge. Ce qui est drôle aussi, c'est que je dois, en plus de ce que j'avais dit à la police, écrire un petit rapport. Michelle ne se lasse pas de me demander si je me souviens bien que la mère donnait des coups de pieds dans la porte, je me souviens très bien que ce n'était pas le cas. L'avantage c'est qu'elle en oublie malencontreusement de nous demander de payer les factures, et qu'elle a toujours un bout de rôti à nous proposer quand on fait à manger. Ça change des fois où on rentrait le soir, avec de la vaisselle sale et pas de produit vaisselle "parce que je l'ai emmené pour faire des bulles avec James" - son enfant de 4 ans qu'elle voit une fois par semaine. Sourire. Elle a aussi un super tapis sur son balcon, qu'elle rentre quand il est bien mouillé par la pluie, histoire de faire aussi moisir la moquette du salon. Le mieux, c'est qu'elle prétend que tout cela est du à un ancien dégâts des eaux, et qu'elle fait un procès à son loueur. On ne l'enfoncera pas plus sur son comportement irrationnel en parlant de la machine à laver, que Perrine aurait cassé en l'utilisant avec de l'eau chaude, mais que finalement c'est à cause des petite gouttes de pluie mais que ça remarche ... Il suffisait d'allumer la prise -oui, ici les prises électriques ont des interrupteurs. C'est aussi drôle d'entendre ses histoires à longueur de journée: ses ex' qui l'ont tous battu un jour ou l'autre, celui qui était pilote et était venu la voir à l'apart' en hélico, à un mètre de la baie vitrée, l'autre qui a tenté de la cambrioler ... tout ça alors qu'elle est ici seulement février, on y croit tous très fort. Mais son ex' est un pirate informatique qui lui change ses réservation d'avion, et il pilote très bien, un jour il est venu avec son hélico à un petit mètre de sa voiture alors qu'elle roulait sur l'autoroute. C'est marrant les puissances l'imagination -tiens, ça me rappelle quelque chose. L'autre jour, elle nous en a sorti une bonne: "le plus grand buisnessman de Sydney", qu'elle à ramené à la maison l'a invité au restau et lui a payé les plus grands vins, lui qui a dépensé plus de 1 k$ en une soirée. J'y aurais bien cru si elle n'avait pas précisé que ce restau, c'était le petit thai -pas mauvais du reste- du coin. Bref, on s'en souviendra, mais elle ne nous manquera pas trop, contrairement à cette vue extraordinaire.

Tout pour dire, à une digression près, que c'est le début de la vrai grande aventure, loin du confort de la ville et de l'internet, et qu'il faudra s'attendre à des nouvelles beaucoup moins régulières.

7 juillet 2010

Melbourne, le retour!

Si j'avais un conseil à donner concernant l'australie, ce serait ceci : ÉVITEZ LE BUS!

Devant me rendre à Alice Springs, j'ai été étonné de constater que ça coutait moins cher de passer par Melbourne, que d'y aller directement de Sydney...Je devais donc repasser par Melbourne, autant en profiter pour rester quelques jours "Tibo je peux resquatter chez toi?". Mais revenons en au bus, celui ci pour être exacte :

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Il a l'air beau hein, avec son pare choc anti kangourou (vous ne croyez quand même pas que les chauffeurs de bus vont ralentir quand il y a un kangourou sur la route la nuit!), mais c'est un piège : ce bus n'est pas confortable! Rajoutez à cela une route australienne (ie avec des bosses et des trous), et vos 12h de transport deviennent votre pire souvenir en Oz!

Malgré ceci, j'ai profité de ces quelques nouveaux jours à Melbourne pour continuer ma visite de la ville : la plage (où l'on a sauvé une étoile de mer de la noyade!) où l'on a pas tenté de se baigner à cause des panneaux "attention méduses méchantes!"

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les lanes (petites ruelles sordides où l'on a l'impression que l'on va se faire assassiner à chaque tournant) qui sont connues pour leurs magnifiques tags

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et la tour de melbourne, la plus grande de l'hémisphère sud (dont l'attraction principale reste l'ascenseur, qui vous monte au 88 étage en moins de 40 secondes!)

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Elle est pas belle la vue?

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La conclusion c'est que Melbourne c'est beau, mais qu'il fait froid en hiver!

Maintenant, c'est parti pour deux semaines dans un ranch dans le désert, en étant complétement coupé du monde, avec pour amis, les vaches, les araignées et les serpents!!!

6 juillet 2010

La fabuleuse histoire du steak de kangourou

Hier midi, on mangeait tranquillement au food-court de Macquarie quand on a réalisé -JP&B et moi- que nous n'avions toujours pas mangé de kangourou. Tristan, je suis bien désolé de t'apprendre que je t'ai menti bien malgré moi, je n'ai pas fait de course vendredi soir finalement. Pas de course pas de kangourou!

Le soir même, nous sortons donc tous les trois de la fac et allons acheter d'un pas décidé de la viande de kangourou. Pas facile à trouver dans les étales, il n'est ps rangé avec le bœuf comme on pourrait le penser mais avec la volaille. Vous non plu vous ne voyez pas les plumes d'un kangourou? Il en a peut-être dans la poche, qui sait, il faut s'attendre à tout une fois qu'on a vu un ornithorynque. Nous invitons JP chez nous, et décidons de manger le kangourou à la sauce au miel. Michelle a l'air un peu dégouter de voir du kangourou, et nous propose de noyer le gout en faisant mariner la viande ... hors de question, venant une ex-végétarienne, de se faire gâcher son plaisir culinaire! Nous voulons de la viande, relevée, nous sommes carnivores. Non mais ho.

Au final, ça a un gout très prononcé en effet, plutôt indescriptible.Essayez de décrire le goût du poulet à quelqu'un qui n'a jamais mangé de volaille, pas vraiment possible n'est-ce pas? En tout cas une chose est sur, ça ne ressemble pas du tout à de la viande blanche. Je dirais même, de visu c'est brun sombre. Au gout, c'est loin d'être du bœuf, comme on pourrait le lire ici ou la -même si mariné ça doit s'en rapprocher un peu plus, ben oui si on enlève le gout ... Au final bonne expérience, j'ai bien aimé -et on va peut-être s'en refaire sous peu.

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On arrive au moment où vous pensez avoir fini l'article, vu qu'il y a la petite photo de fin -qui ne montre rien de spécial en plus- et a priori plus rien à ajouter, et vous vous demandez en quoi cette histoire est sensé être fabuleuse. A vrai dire, je ne vous ai pas menti sur toue la ligne, certe le steak de kangourou n'a pas vécu une aventure extraordinaire, mais a était l'introduction à un miracle. En effet, JP étant chez nous et bavant devant la vue, on lui propose de prendre une photo sur notre balcon, un peu comme celle-ci (Edith Piaf prétend même qu'on les retrouve dans un album ici même). Je vous laisse admirer la première photo.

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J'imagine que vous vous demandez ce que ça peut bien être. C'est pourtant assez compliqué. Combinez la flemme de chercher mon pied au fond de mon gros sac, trois ker lannais obnubilés par le timing du light painting, un JB pas très adroit sur le coup, remuez un peu et laissez reposer. Vous obtenez une belle photo (focale 7,5, ISO 80, temps de pose 13' ) d'une chute du septième étage. Oui vous avez bien lu, sept. Ça donne 111 en binaire pour les psychorigides qui n'arrivent pas à se faire une idée de la chose autrement.

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Je vous laisse imaginer ma stupeur pendant cette interminable chute. Je reste tétanisé -heureusement, j'aurai aussi pu sauter!-, il faut pas me faire ça, à moi, juste avant le départ en Tasmanie. Je réalise pas vraiment, je n'ose pas descendre voir le cadavre. Mais JB court déjà dans les escaliers, pas le temps de réfléchir, je pars à sa poursuite, prenant les clefs au passage. Arrivé en bas, miracle, JB a l'appareil en main et me flashouille. C'est décidé, cet appareil est un survivor, le meilleur d'entre nous -je ne m'aventurerais pas à essayer de sortir indemne d'une chute de sept étages-, je n'aurai peut-être pas du dire en sa présence dimanche que de toute façon, dans un avenir pas forcément si lointain je m'achèterai un reflex. Il a réussi son coup, il m'est désormais lié. Il aura quand même eu une chance incroyable: il a heurté le sol alors qu'il était encore en train de prendre la photo, sol matérialisé par de la mousse -à une petite dizaine de centimètres d'une pierre-, subissant l'impacte sur son point de résistance maximale, à savoir le coin inférieur droit où se situe la batterie, et aucune optique ou autre circuit électronique sensible. Le choc a fait éjecter la dite batterie, sans empêcher l'appareil de garder ses données en cours d'acquisition en mémoire (!), mais pas la moindre trace sur l'objectif, ni sur l'écran, à part un peu de terre. Joie inégalable -j'exagère peut-être un peu pour les besoins du récit-, après de rapides tests, tout semble fonctionner correctement. Longue vie au miraculé.

Tout rassurés que nous sommes, on remonte les sept longs étages en ascenseur, racontant notre histoire au voisin du dessous, qui nous souhaite une bonne soirée (en français dans le texte). Téméraires, on fait notre séance photo comme prévu, voir un peu plus. Mais la moutarde dijonaise monte au nez de JP, qui doit rentrer chez lui à Bondi, et a un peu froid sur le balcon. Il faut lui accorder qu'il ne faisait pas si chaud que ça. Toutefois, l'appareil marche parfaitement, c'est une certitude !

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Sur ces épiques rebondissements, JB décide alors de gouter le Vegemite, pate à tartiner survitaminée 'proudly made in australia'. Il s'en sert une belle tartine, qu'il se jure de finir. Il l'a fait, mais n'était pas fier ... C'est bien les vitamines, mais vous avez déjà senti l'odeur des ordures moisissant dans les poubelles communes? Ça en a le gout. En fait non, c'est pire. Donc si jamais un jour vous croisez une chose qui ressemble à ça,

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fuyez tant qu'il est encore temps!

 

2 juillet 2010

Feu d'artifice à l'Opéra

Ce vendredi, Perrine finissait son stage et partait pour un ranch dans le centre rouge, via Melbourne. Je la retrouverai à Alice Springs le 22 juillet, d'ici la je finis mon stage, et je vais m'évader en Tasmanie dès ce samedi.

Je tenais ici même à remercier Perrine pour son cadeau d'au revoir, qu'elle n'a elle-même pas pu admirer, à savoir un beau feu d'artifice sur la baie de Sydney. Voici quelques photos !


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27 juin 2010

Woodford to Glenbrook Classic 2010

Nous étions debout à 5h50, le temps de ne pas réveiller Perrine -une vague histoire de Naked Man-, s'habiller et déjeuner pour aller prendre le train de 6h48. Nous sortons donc sereinement, tout deux en pull vert Ker Lann. Arrivés à Central, surprise: pas de trains pour woodford pour cause de travaux -visiblement prévus de longue date-, dommage, le site de la cityrail ne l'annonçait pas la veille lors de la recherche d'itinéraire. Ils n'ont rien à envier à la SNCF. Heureusement, il y avait tout de même des trains de remplacement, avec les retard qui vont avec. Léger stress, sera-t-on à l'heure? de toute façon on n'a pas trop le choix. JP nous rejoint à central, en compagnie de notre ami Jordane venu droit de Canberra -la capitale modèle Simcity de l'Australie- Ils ont prévus de faire la rando du Mont Solitary sur mon conseil, ce qu'ils n'ont pas regretté.
Dans le train, il y a des français qui vont aussi à la course: ils parlent de leurs courses, apparemment ils parcourent le monde à faire de trails, l'un n'est pas rentré en France depuis presque 4 ans. Triathlon de Nice, course à Hawaï, au Peru ... tout le globe y passe. Bon, eux ils risquent de finir devant ...

Nous arrivons enfin au départ de la course, à peine 20 mn avant le départ, et sans avoir payé de billet de train (faut pas abuser non plus). On récupère nos dossards et nos puces, puis dépose notre sac à la consigne, il sera amené à l'arrivée, 25 km plus loin. Court échauffement et nous voilà sur la piste de départ: 10h, c'est le coup de feu, tout le monde s'élance sur ce parcours qui nous est encore presque inconnu: je sais juste qu'après la piste d'hélico, ça ne fait plus que descendre, dixit un autochtone. Sauf que pas moyen d'avoir le dénivelé, ni le kilométrage de la dite piste. Le début est très vallonné, enchaînant montées et descentes plutôt courtes mais parfois sévères, cela s'allonge vers le 8km. Le chemin -tracé au buldozer pour faire passer les camions de pompier lors d'un grand feu de forêt- est très large, mais parfois assez érodé par les intempéries, et passe au coeur des eucalyptus des blue mountains. Malheureusement, on a pas vu le moindre koala (c'est pas faute d'avoir regardé!), mais on a eu droit à de beaux panoramas depuis les cinq sommets principaux jalonnant la route. Je me fais alors doubler par un mec avec des chaussures étonnantes: ce ne sont pas vraiment des chaussures, il y a la forme des orteils! Une simple semelle souple pour se protéger (?) des cailloux, assez fun. Du coup, je l'ai suivi. C'était drôle, il traçait dans les montées, mais descendait sur la pointe des pieds! -vite aussi.
Au treizième kilomètre se trouvait ce qui après coup devait être la fameuse plate-forme hélicoptère, en fait un ravitaillement des pompiers de NSW comme les autres, avec juste un poil plus de place. S'en suit une longue descente plutôt roulante, que j'entame relativement prudemment, en gardant sous le pied pour une montée qui ne viendra pas. J'accélère donc peu à peu sur cette piste magnifique, me rendant à l'évidence que j'ai raté l'hélico. Je fini donc à fond, doublant un grand nombre de concurrents et me permettant une pirouette pour le photographe au kilomètre, que j'ai avalé en 2' -j'en déduit qu'il faisait en gros 500m ce dernier kilomètre- Arrivée en un bon 1h57', soit 75è/410. Je vois nos co-citoyens discuter tranquillement, ils sont déjà la depuis un moment. Je me ravitaille et m'étire convenablement, pour ensuite aller attendre JB à l'arrivée. Il pointe le bout de son nez en un très correct 2h30', pour sa première course de plus de 10 km. Toujours à l'heure pour le repas de midi! On prend alors un barbeuk', assiste à la cérémonie: le premier fini en un impensable 1h23'48" ! On prend ensuite une navette pour la gare de Glenbrook, que nous visitons rapidement, pour finalement attendre un train en compagnie de jeunes bikers qui nous font réaliser au passage que tektonik's not dead. Même cars de remplacement qu'à l'aller, toujours pas de tickets, on rentre en forme à Sydney. Le soir, ce sont les marcheurs qui, fatigués, reporte le resto prévu.

Un bien bon dimanche, avec grand beau, pour une bien belle course. Si jamais vous êtes dans le coin une fin de mois de juin, c'est une course à faire!

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