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Les aventures de Perrine et Antoine à l'autre bout du monde
27 juin 2010

Woodford to Glenbrook Classic 2010

Nous étions debout à 5h50, le temps de ne pas réveiller Perrine -une vague histoire de Naked Man-, s'habiller et déjeuner pour aller prendre le train de 6h48. Nous sortons donc sereinement, tout deux en pull vert Ker Lann. Arrivés à Central, surprise: pas de trains pour woodford pour cause de travaux -visiblement prévus de longue date-, dommage, le site de la cityrail ne l'annonçait pas la veille lors de la recherche d'itinéraire. Ils n'ont rien à envier à la SNCF. Heureusement, il y avait tout de même des trains de remplacement, avec les retard qui vont avec. Léger stress, sera-t-on à l'heure? de toute façon on n'a pas trop le choix. JP nous rejoint à central, en compagnie de notre ami Jordane venu droit de Canberra -la capitale modèle Simcity de l'Australie- Ils ont prévus de faire la rando du Mont Solitary sur mon conseil, ce qu'ils n'ont pas regretté.
Dans le train, il y a des français qui vont aussi à la course: ils parlent de leurs courses, apparemment ils parcourent le monde à faire de trails, l'un n'est pas rentré en France depuis presque 4 ans. Triathlon de Nice, course à Hawaï, au Peru ... tout le globe y passe. Bon, eux ils risquent de finir devant ...

Nous arrivons enfin au départ de la course, à peine 20 mn avant le départ, et sans avoir payé de billet de train (faut pas abuser non plus). On récupère nos dossards et nos puces, puis dépose notre sac à la consigne, il sera amené à l'arrivée, 25 km plus loin. Court échauffement et nous voilà sur la piste de départ: 10h, c'est le coup de feu, tout le monde s'élance sur ce parcours qui nous est encore presque inconnu: je sais juste qu'après la piste d'hélico, ça ne fait plus que descendre, dixit un autochtone. Sauf que pas moyen d'avoir le dénivelé, ni le kilométrage de la dite piste. Le début est très vallonné, enchaînant montées et descentes plutôt courtes mais parfois sévères, cela s'allonge vers le 8km. Le chemin -tracé au buldozer pour faire passer les camions de pompier lors d'un grand feu de forêt- est très large, mais parfois assez érodé par les intempéries, et passe au coeur des eucalyptus des blue mountains. Malheureusement, on a pas vu le moindre koala (c'est pas faute d'avoir regardé!), mais on a eu droit à de beaux panoramas depuis les cinq sommets principaux jalonnant la route. Je me fais alors doubler par un mec avec des chaussures étonnantes: ce ne sont pas vraiment des chaussures, il y a la forme des orteils! Une simple semelle souple pour se protéger (?) des cailloux, assez fun. Du coup, je l'ai suivi. C'était drôle, il traçait dans les montées, mais descendait sur la pointe des pieds! -vite aussi.
Au treizième kilomètre se trouvait ce qui après coup devait être la fameuse plate-forme hélicoptère, en fait un ravitaillement des pompiers de NSW comme les autres, avec juste un poil plus de place. S'en suit une longue descente plutôt roulante, que j'entame relativement prudemment, en gardant sous le pied pour une montée qui ne viendra pas. J'accélère donc peu à peu sur cette piste magnifique, me rendant à l'évidence que j'ai raté l'hélico. Je fini donc à fond, doublant un grand nombre de concurrents et me permettant une pirouette pour le photographe au kilomètre, que j'ai avalé en 2' -j'en déduit qu'il faisait en gros 500m ce dernier kilomètre- Arrivée en un bon 1h57', soit 75è/410. Je vois nos co-citoyens discuter tranquillement, ils sont déjà la depuis un moment. Je me ravitaille et m'étire convenablement, pour ensuite aller attendre JB à l'arrivée. Il pointe le bout de son nez en un très correct 2h30', pour sa première course de plus de 10 km. Toujours à l'heure pour le repas de midi! On prend alors un barbeuk', assiste à la cérémonie: le premier fini en un impensable 1h23'48" ! On prend ensuite une navette pour la gare de Glenbrook, que nous visitons rapidement, pour finalement attendre un train en compagnie de jeunes bikers qui nous font réaliser au passage que tektonik's not dead. Même cars de remplacement qu'à l'aller, toujours pas de tickets, on rentre en forme à Sydney. Le soir, ce sont les marcheurs qui, fatigués, reporte le resto prévu.

Un bien bon dimanche, avec grand beau, pour une bien belle course. Si jamais vous êtes dans le coin une fin de mois de juin, c'est une course à faire!

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